Marc nous a contacté pour le lancement de son exposition Beau Menteur à la galerie Mille Lieux, rue de Poitou à Paris.
Ce projet appartient aux aux pépites, aux inclassables de par leur nature et leur format.
Cette exposition est un recueil de photos que Marc a fait de Benjamin. Le jeune performeur est habitué aux événements nocturnes underground. Il y explore des facettes de la masculinité à travers différentes poses, attitudes, vêtements.
Benjamin y apparait tantôt en boxeur, tantôt en ballerine, habillé, nu, fort, fragile, noble, sale.
L’exposition a bénéficié d’une large couverture presse : Quotidien, BFM, Télérama, France 3.
Nicolas et Kevin ont conçu, avec Marc et son équipe l’éclairage et la musique du vernissage qui a duré une semaine.
Un événement captivant
Derrière un tulle, au fond de la galerie, Benjamin apparaissait dans une chambre, un peu comme sur les photos, habillé puis nu, dansant, évoluant, comme parlant à une poupée gonflable.
Il s’agissait de créer des ambiances qui révèlent sa présence tour à tour discrète et intense mais sans dévoiler la technique.
La musique, composée en live par Nicolas à l’aide d’un set de synthés Moog et de pédales d’effets, suivait cette logique. La musique créait un focus sur le fond de la salle, une immersion et un effet magnétique sur les visiteurs. Certains restaient une heure, parfois plus, médusés devant benjamin qui vivait dans sa chambre.
Ce fut un moment hors du temps. Il est difficile d’en transcrire à l’écrit la palette de nuances et de sensations.
Sur le papier peint, on trouvait du texte de Marc, et un agrandissement en noir et blanc d’une des photos de Benjamin. C’est le mapping le plus simple que nous ayons fait. Une animation très discrète, mais néanmoins attirante et perturbante. Un œil, animé d’une lumière bleutée.
La production musicale
Nicolas Bénier a travaillé en studio avec Benjamin sur la production de la musique. L’enjeu a été de fournir à ce dernier un écrin émotionnel qui lui permette de faire évoluer son personnage, mais sans gêner les visiteurs par un niveau sonore trop élevé.
Il a fallu considérer la composition en terme fréquentiels. L’important, c’est qu’il y ait du grave mais pas trop de médiums pour laisser les gens parler normalement.
Nous avons opté pour des systèmes d’enceintes colonnes larges en spectre de chez LD Systems.
En plus de la musique, Nicolas contrôlait la lumière en DMX.
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Suivez ce lien pour suivre le travail de Marc.
Production musicale, éclairage : Nicolas Bénier
Assistant : Kévin Wade